Le Louvre remplace ses luminaires extérieurs par des LEDs

Le Louvre remplace ses luminaires extérieurs par des LEDs

« Notre éclairage était défectueux. Il fallait le rénover et cela va dans la voie du développement écologique », résume Sophie Lemonnier, directrice de l’architecture au Louvre. Pour sa rénovation, le célèbre musée parisien, qui accueille 8,5 millions de visiteurs par an, a donc décidé de faire les choses en vert. Les nouveaux éclairages extérieurs du musée seront en effet assurés par des LEDs (Light-Emitting Diode) pour atténuer la pression énergétique.

Alors que les éclairages de la grande pyramide, des trois pyramidions

et du pavillon Colbert viennent d’être inaugurés,  le reste des façades de la cour Napoléon et la cour Carrée devraient eux aussi en être équipés d’ici début 2013 voire fin 2012 à début 2013. Au total, le géant japonais Toshiba, qui s’est vu confier les rênes du projet, remplacera 4 500 luminaires classiques par 3 200 éclairages LEDs. Le musée devrait ce faisant faire baisser sa consommation d’électricité de 392 à 105 kilowattheures (KWh), d’où un allègement de la facture énergétique de l’ordre de 36 000 euros par an.

Le nouveau dispositif de luminaires est le fruit d’un long travail de recherche. La lumière blanche des LEDs devrait ainsi être dosée de sorte à valoriser au maximum les couleurs « rose-jaune » du palais du Louvre. Leur température a à cette fin été abaissée. Par ailleurs, les nouveaux luminaires ne dépassent pas les 4 centimètres et un travail minutieux a aussi été accompli sur les statues pour les mettre plus en valeur qu’elles ne l’étaient avec les traditionnelles ampoules au xénon. Quant au partenariat financier avec Toshiba, il courra jusqu’en 2023, sachant que le groupe s’est engagé à fournir lui-même les nouvelles lumières.

Rappelons que le Louvre a signé l’an passé la « Charte Développement durable des Établissements et Entreprises publics » et a pris plusieurs mesures environnementales pour réduire son empreinte carbone, la suppression des deux tiers des imprimantes individuelles des agents de musée, la collecte sélective des déchets et la formation du personnel aux achats durables par exemple. Cette conversion électrique en est une autre à mettre au crédit de la direction.

Sources: zegreenweb.com